-A A +A

Français 10 questions

1. Que veut-on dire par « examen sécurisé »?
Les Examens de la Nouvelle-Écosse sont des documents sécurisés qu’il est interdit de copier ou de communiquer à un tiers. Ceci comprend le travail de l’élève. Tous les exemplaires de l’examen envoyés à l’école doivent être renvoyés au ministère de l’Éducation. Seuls les élèves inscrits au niveau concerné par l’examen participent à l’examen, ce qui signifie qu’il faut prendre des dispositions spéciales pour les élèves de classes combinées qui ne sont pas inscrits au niveau scolaire évalué et pour tout autre élève inadmissible ou exempté. On ne fournit pas d’exemplaire de l’examen pour l’enseignant.

2. Pourquoi faut-il maintenir une telle sécurité dans ces examens?
Nous prenons des mesures afin de nous assurer que les Examens de la Nouvelle-Écosse sont fiables, valables et équitables pour les élèves. En plus des nouveaux items d’examen, le ministère inclut dans l’examen un choix d’items de l’examen de la session ou de l’année précédente. Ceci permet au ministère de faire de véritables comparaisons du travail des élèves sur ces items communs, indépendamment du niveau global de difficulté des examens. Le fait d’avoir un examen sécurisé permet au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance d’établir des équivalences d’une année à l’autre et de faire des études longitudinales sur le niveau des élèves.

3. Est-ce que les élèves ayant un plan de programme individualisé (PPI) en français participent aux Examens de la Nouvelle-Écosse?
Les élèves ayant un plan de programme individualisé (PPI) en français qui est en place au premier jour de l’examen ne sont pas admissibles à l’examen puisque leurs résultats d’apprentissage diffèrent de ceux présents dans l’examen.

4. Est-ce que les élèves internationaux et les élèves participant à un échange participent aux Examens de la Nouvelle-Écosse?
Oui, les élèves internationaux et les élèves participant à un échange sont censés participer aux examens.

5. Est-ce que les élèves ayant redoublé leur niveau de scolarisation participent aux Examens de la Nouvelle-Écosse?
Oui, les élèves ayant redoublé leur niveau de scolarisation participent aux examens de la Nouvelle-Écosse puisqu’ils représentent 20 % de la note du semestre ou de l’année.

6. Est-ce que les élèves qui participent au programme des écoles publiques dans un autre lieu participent aux Examens de la Nouvelle-Écosse?
Communiquez avec la Division des services en examen pour déterminer l’admissibilité des élèves qui participent au programme des écoles publiques dans un autre lieu, par exemple un établissement de soins de santé ou un établissement carcéral.

7. Est-ce que les élèves qui font l’objet d’une exclusion temporaire participent aux Examens de la Nouvelle-Écosse?
Les élèves qui font l’objet d’une exclusion temporaire participent aux examens dans la mesure du possible.

8. Est-ce que les élèves ont le droit d’utiliser des livres de référence (dictionnaires, Bescherelles, etc.) lors des examens?
Les élèves ont le droit d’utiliser des livres de référence imprimés et non électroniques. Par exemple, ils ne peuvent utiliser les tablettes ou leur téléphone pour accéder aux informations.

9. Quelles sont les adaptations qu’il est acceptable d’autoriser les élèves à utiliser?
Les adaptations acceptables sont décrites à la section « Admissibilité, exemptions et adaptations » du guide d’information. Les seules adaptations acceptables sont celles qui sont signalées dans TIENET avant le premier jour de l’examen et qui sont les adaptations habituellement en place pour l’élève lors de son travail scolaire ordinaire. Il est interdit cependant d’autoriser des adaptations qui pourraient compromettre la validité de l’examen. Il n’est pas acceptable, par exemple, d’utiliser un appareil de technologie fonctionnelle ou une personne pour lire l’examen en lecture à haute voix à l’élève, puisque les résultats ne correspondraient alors pas au niveau d’aptitude en lecture de l’élève.

10. Est-ce que les élèves peuvent utiliser un dispositif de synthèse vocale (par exemple, Kurzweil) pendant les examens de la Nouvelle-Écosse?
L’accès à l’internet est interdit lors des examens provinciaux. Il est aussi interdit d’utiliser une technologie de synthèse vocale comme Kurzweil pour les passages prévus pour la lecture et pour les questions sur la lecture dans les Examens de la Nouvelle-Écosse (c’est-à-dire pour les textes informatifs, les textes avec supports visuels, pour les textes littéraires en prose et pour les poèmes et chansons). Les enseignants eux-mêmes n’ont pas le droit de lire aux élèves les parties de l’examen consacrées à la lecture; il est donc tout naturel d’interdire les technologies qui permettent d’en faire de même. Comme cette partie de l’examen évalue les aptitudes en lecture et en visionnement — « lecture » étant entendue ici au sens large de décodage, de compréhension et d’analyse du texte en toute autonomie — les adaptations qui effectuent le décodage du texte à la place de l’élève compromettent la validité de l’examen.

Il est possible, cependant, d’utiliser un logiciel de synthèse vocale dans les parties de l’examen consacrées à l’écriture sans compromettre la validité de l’examen. On peut utiliser le logiciel de synthèse vocale pour lire les instructions de l’examen en écriture, les messages de guidage et les conseils à l’élève, car les parties de l’examen consacrées à l’écriture ne portent pas sur les aptitudes en lecture, mais sur les aptitudes en écriture et mathématiques. Le fichier électronique produit lors de ce processus doit être supprimé immédiatement une fois que l’élève a terminé l’examen.

Il est aussi possible de faire la demande pour un examen adapté pour une lecture à voix haute. Veuillez consulter votre conseillère en évaluation : ctanya@csap.ca

11. Est-ce que l’élève peut dicter ses réponses écrites à l’aide d’un système de traitement de texte et logiciel d’aide à la rédaction pour les examens de la Nouvelle-Écosse?
L’accès à l’internet est interdit lors des examens provinciaux. Si le dispositif fait partie des adaptations signalées dans le dossier de l’élève, l’élève a le droit d’utiliser un système de reconnaissance vocale pour dicter ses réponses aux questions des examens de la Nouvelle-Écosse. On considère que ce type de système est une adaptation acceptable pour le volet d’écriture de l’examen. Comme l’examen est un formulaire sécurisé, il faut que ce que l’élève a dicté à l’ordinateur soit effacé de l’ordinateur dès qu’on a imprimé la version papier pour l’inclure dans le cahier d’examen.

Si on utilise un programme de reconnaissance vocale pour le volet d’écriture de l’examen, il faut désactiver toutes les fonctions de correction orthographique et grammaticale et de saisie semi-automatique. Comme pour toute adaptation utilisée lors de l’examen, il faut que l’utilisation d’un système de reconnaissance vocale soit une adaptation déjà établie au premier jour de l’examen et qu’elle soit signalée dans TIENET.

12. Dans quelle mesure les enseignants peuvent-ils aider les élèves lors de l’examen? Quelles instructions les enseignants peuvent-ils donner à leurs élèves?
Pour s’assurer que l’examen fournit une description exacte des aptitudes des élèves en lecture et en écriture, il est important que l’enseignant n’offre aucune aide aux élèves au-delà des instructions du guide de déroulement et se contente de leur indiquer les pages où ils doivent faire leur travail. L’enseignant peut et devrait encourager ses élèves à faire de leur mieux, à lire les instructions attentivement, à prendre leur temps et à relire l’ensemble de leur travail. L’enseignant peut encourager l’élève à passer à la suite s’il remarque qu’un élève passe trop de temps sur une question ou une tâche donnée. Lorsqu’un élève a coché deux réponses différentes à une même question, l’enseignant peut également le lui signaler.

13. Est-ce que les enseignants peuvent fournir des définitions de termes à leurs élèves? Est-ce qu’ils peuvent expliquer ou clarifier des questions dans l’examen?
Non. Les élèves sont autorisés à utiliser un dictionnaire des synonymes et un dictionnaire pour trouver le sens des mots qui ne leur sont pas familiers, mais uniquement durant les volets de lecture et d’écriture.

14. Est-ce que les enseignants peuvent donner plus de temps aux élèves que le temps prévu pour la journée d’examen?
Oui. Pour chaque journée d’examen, l’enseignant peut donner aux élèves 15 minutes de temps supplémentaire, si nécessaire. Ces 15 minutes supplémentaires ne sont pas considérées comme une adaptation et il n’est pas nécessaire de les signaler au dos du cahier de l’élève.

15. Qui va corriger les examens?
Une première correction aura lieu à l’école afin que l’enseignant puisse terminer le bulletin de l’élève puisque cet examen vaut 20 % de la note totale de l’élève. Tous les examens doivent être retournés au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance dès que les notes ont été entrées pour chaque élève.

Par la suite, les items à réponse choisie seront corrigés par un dispositif électronique au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance. Les items à réponse construite seront corrigés par une équipe d’enseignants de la Nouvelle-Écosse représentant la communauté francophone de la province et travaillant sous la direction du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, lors de sessions de correction centralisées. Cette deuxième correction servira à donner des informations au CSAP sur les résultats de leurs élèves au niveau provincial et par école. En aucun temps le Ministère ne révisera la note donnée par l’enseignant lors de la première correction.

16. Que faire si j’ai une question à laquelle les réponses ci-dessus ne répondent pas?
Si vous avez une question à laquelle les réponses ci-dessus ou le site Web plans.ednet.ns.ca ne répondent pas, adressez-vous au coordinateur des examens de votre école. Si vous n’obtenez toujours pas de réponse satisfaisante, n’hésitez pas à communiquer avec le coordinateur des examens de votre conseil scolaire.